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Le COMECS mobilise- Collectif des Montrougiens en Colère contre le Stationnement

Le COMECS – Collectif des Montrougiens en Colère contre le Stationnement – vient de naître en ce début d’année 2018.

À cette heure et en 12 jours seulement ce collectif local réussit l’exploit de réunir  483 personnes sur une page facebook (accessible ici si vous avez un compte FB) s’insurgeant d’une explosion tarifaire des coûts de stationnement décidée en conseil municipal de la ville le 18 mai dernier. A propos ce 18 mai 140 000 € ont été inscrits pour des travaux d’adaptation du parc d’horodateurs alors qu’une délégation du service est actée le même jour, cela ne semble pas cohérent ; si quelqu’un a une explication rassurante elle est la bienvenue en commentaire de cet article.

On peut comprendre cette mobilisation citoyenne spontanée, a priori, en constatant les augmentations très importantes des coûts de stationnement pour le début de la semaine prochaine. Ces augmentations  toucheront un grand nombre de montrougien-nes entre autres et les nouveaux tarifs semblent ne jamais avoir été communiqués clairement en amont. Dévoilés précisément pendant les vacance de fin d’année, Noël était donc passé (!) ils furent établis semblerait-il trois jours avant le conseil municipal du 18 mai. De trois zones (verte, orange et rouge) on passe à deux zones (verte et rouge) avec la disparition totale des places gratuites ! Bon une petite respiration, la société Indigo (détenue à 98,4 % à part égale par Crédit Agricole Assurance et Ardian investissements) et en charge de cette « délégation de service public » pour 8 ans, semble avoir pris un petit retard pour le marquage et l’équipement éliminant les zones de gratuité par exemple. Mais ça ne va pas durer.

En gros pour la zone verte, vous pouvez tabler sur une augmentation de plus de 100 % (= x2) avec abonnement annuel, 400 € l’année, et beaucoup plus au mois, à la semaine ou pour une journée (11 € la journée  y compris les samedis et au mois d’août !!! vis à vis de 0,90 € avant = x12 sans compter les samedis et le mois d’août qui étaient gratuits).

Pour la zone rouge étendue à toutes les anciennes zones oranges c’est beaucoup plus cher et limité à deux heures.

Pour les non montrougien-nes on en parle même pas, les commerçant-es, les professions libérales et les salarié-es locaux montent au créneau.

Un document rapidement élaboré par le COMECS  pour plus d’infos est à suivre ici (cliquez ici).

Voici aussi via un lien (cliquez ici) leur pétition et d’autres infos complémentaires, à suivre et surtout à faire suivre sûrement .

La pression à venir pourrait changer la donne si toutes et tous restent groupés et ne militent pas trop pour leur chapelle (moi c’est pour le samedi, moi c’est pour les résidents…). Néanmoins un appel d’offre ayant été lancé et remporté par Indigo, il faut parier que ce très gros acteur international aura prévu de lourdes pénalités en cas de rupture ou modification du contrat (un peu comme pour la taxe abandonnée sur les transports routiers…). Au final cette délégation pourrait coûter cher à moyen terme au lieu de rapporter à la commune, sans exagérer pour autant la pression sur les automobilistes contraints et en considérant tous les paramètres du dossier (nouvelles stations de métro, agents municipaux, matériel à remplacer…). Si cinq sociétés privées ont répondu à l’appel d’offre n’y a-t-il pas du grain à moudre ? Pourquoi alors ne pas investir intelligemment les deniers des montrougien-nes en trouvant un retour immédiat en termes d’emploi et de confort, puis très probablement en terme  financier sur le moyen terme ?

Si l’intelligence collective et la transparence étaient mises en oeuvre par la pratique d’une démocratie réelle nous trouverions sûrement des solutions plus facilement. Dans les cas plus complexes les citoyens accepteraient ainsi mieux les difficultés et trouveraient des compromis.

Enfin il est sûr que chacun-e d’entre nous doit s’attacher davantage à des sujets collectifs sans être forcément concerné-e ; par simple devoir citoyen et moral. C’est ainsi qu’une démocratie locale peut fonctionner et que des solutions de bons sens et attendues peuvent être appliquées 😉

 

 

 

 

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Un changement profond de système grâce à une réelle démocratie.

L’espoir demeure certainement dans l’action urgente et citoyenne individuelle, accompagnée de nouveaux fonctionnements collectifs qui prennent en compte les faiblesses humaines, notre servitude et conditionnement historique.

La gouvernance actuelle (en France et dans la plupart des pays dit « démocratique ») est de fait une oligarchie ploutocratique (quelques personnes gouvernant par le pouvoir de l’argent) et aristocratique (au sens littéral de la racine « aristo » : une élite).
Une minorité se coopte, se finance, tire les ficelles en essayant de faire perdurer un système malade qui porte en lui un déclin logique.
Ce système est ainsi de plus en plus en confrontation avec d’autres formes conventionnelles de gouvernance hiérarchique ayant existé, comme la théocratie, la dictature,… Un groupe restreint ou un individu cherchant à prendre la place enviée des précédents.
La domination est naturelle chez l’humain, elle est exacerbée dans une gouvernance oligarchique ou monarchique (humaine comme animale).

L’état de droit bafoué au plus haut niveau à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières depuis des décennies engendre ses propres faiblesses.
Le plus grand nombre se déclarant en incapacité d’agir sur le système, est-il étonnant de voir des minorités résolues engendrer des réactions violentes dans nos sociétés en pleine crises multiformes ? L’extrémisme est porté par quelques dominant.es frustré.es et décidé.es qui n’attendent qu’une conjoncture favorable pour basculer d’une pseudo-idéologie à une autre. L’objectif restant prioritairement l’argent, le pouvoir, la domination.

Mais la démocratie n’est pas en danger ! Tout simplement car elle n’existe pas comme type de gouvernance dans nos sociétés.
C’est pourtant à priori le seul mode de gestion d’une collectivité – les grecs en définissaient trois : monarchie, oligarchie, démocratie – en mesure de changer les choses sans guerres civiles, sans révolution sanglante, sans bunkerisation du 1% face au 99%.
Un espoir donc, peut-être, une vision pour un 21ème siècle apaisé profitant au plus grand nombre. Ce n’est pas rien ! Cela s’étudie.
L’objectif étant, pacifiquement mais tout de même le plus rapidement possible, d’orienter par un nouveau fonctionnement une transition inéluctable d’un système utopique de croissance infinie, inventé et exploité par quelques un.es au mépris de l’humanité.
Les puissant.es du passé via « un nouvel ordre mondial » cherchent au mépris, voir en provoquant le chaos à garder la main. Ne tombons pas dans le piège de la violence : par le nombre obligeons les oligarques actuels et leurs serviteurs aveugles à réaliser eux aussi que la démocratie est leur seul chance de salut.

Cette troisième forme de gouvernance historique résiste aux critiques mais pas au laissez-aller, cette vision partagée anticipe en effet un pire à venir pas encore évident pour celles et ceux qui ne veulent pas considérer les nombreux signes de cette fin de système ou qui veulent en profiter jusqu’à la lie.
La résistance au changement est naturelle et d’autant plus importante que directement ou pas nous avons créé ce monde apocalyptique. Il est donc question pour plusieurs générations détenant une capacité d’anticipation d’une profonde remise en question salvatrice.
L’humain peut se mettre en action via une réelle prise de conscience mais le temps joue contre la survie du plus grand nombre.

La démocratie réellement appliquée semble le seul plus petit dénominateur commun permettant de changer profondément nos sociétés en préservant chacun.  Le maintient et l’application plus concrète des acquis obtenus historiquement tels le respect des droits de l’homme, de la femme, des enfants et de l’environnement semblent une condition nécessaire et non exhaustive, y compris pour protéger les minorités.

L’espoir pourrait donc se concrétiser grâce à cette réelle démocratie qui semble historiquement et dans l’état de nos connaissance le seul système de gouvernance opposable à la monarchie (dictatoriale, de sang,…) ou à l’oligarchie (ploutocratique, aristocratique, théocratique,…) ayant pour ces deux dernières amenées nos sociétés dans leur état actuel.

Encore ?
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