Catégorie : Conseils Municipaux de Montrouge

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Résultats du deuxième tour de l’élection municipale à Montrouge – 2020

Comment analyser les résultats Du deuxième tour de l’élection municipale à Montrouge ?

Les résultats par graphiques essaient ici de développer votre compréhension des « votes » au regard de l’abstention lors du deuxième tour de l’élection municipale à Montrouge. Et aussi de constater les sièges obtenus dans un conseil municipal au regard des « votes » exprimés.
Ainsi mettre en évidence ce que les médias et les politicien.nes essaient de ne pas montrer, mais aussi clarifier les règles étonnantes des institutions de notre République.
Au-delà du mépris bien connu vis à vis des citoyen.nes, nos institutions évitent toute concertation entre courants politiques différents. Mais comment voulez-vous qu’une intelligence collective émerge dans ces conditions ? 🙁 Ils sont fous par Toutatis !

Ci-dessous un autre graphique pour d’autres perceptions

On constate ci-dessus qu’en partant d’une toute petite majorité, le « vainqueur » du deuxième tour de l’élection municipale à Montrouge obtient les pleins pouvoirs en Mairie et n’a aucune raison de tenir compte des objections de l’opposition.
La majorité est au garde à vous devant son chef (!) et le ou la rare qui s’y oppose n’aura pas l’occasion de le refaire sans passer dans l’opposition ou de s’auto-exclure.
Une histoire vécue par deux élus, au moins, lors des deux précédentes mandatures.

L’intérêt d’être élu.e dans l’opposition ?

On peut ainsi mieux comprendre la fatuité de figurer au Conseil Municipal dans l’opposition et son inutilité concrète dans les décisions. Cela peut par contre permettre d’apprendre les fonctionnements institutionnels, de manger régulièrement dans un beau cadre, d’être choyé.e par les sénateurs et sénatrices qui rechercheront votre voix (encore un bon déjeuner en perspective !), de bénéficier de formations gratuites (enfin… payées par les contribuables), de se faire connaître pour les prochaines élections pour entamer une carrière purement politicienne, d’être mieux considéré.e dans un parti et parfois dans la vie civile ou professionnelle, de bénéficier d’un abri ou d’un traitement de faveur en cas de guerre ou de catastrophes, et quelques autres avantages que j’ignore et qui m’indiffèrent !
Et ce ne sont que les premiers avantages d’un ou d’une élue de premier niveau ! On peut comprendre qu’ils et elles s’y accrochent et cherchent à « monter » !

Rappelez-vous deux adages grecs qui me sont chers : « l’humain est faible » et « le pouvoir corrompt ». Et notez pour vos fonctionnements expérimentaux alternatifs un troisième : « ne donne pas le pouvoir à celle ou celui qui le veut » !

Enfin le lien vers les sources de ce graphiques, ici.
Bonne suite et franchement au vu des capacités financières de la Mairie de Montrouge (nos impôts directs ou indirects, type TVA) il est regrettable que les montrougiennes et montrougiens ne se rendent pas compte de leur capacité à agir, sans aucun.e politicien.e, pour leur bien être et les enjeux actuels de notre monde.

Et ne me parlez pas de budgets participatifs à Montrouge !!!

Vive la démocratie locale et en attendant songez au Référendum d’Initiative Citoyenne 😉 www.Culture-RIC.fr ou www.CLIC-RIC.org par exemple 🙂

Précédents articles sur les municipales 2020 à Montrouge :

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20 000 pneus usagés par terrain synthétique – Risque pour la santé, à Montrouge aussi !

Risque pour la santé à Montrouge : une alerte est lancée concernant les enfants et adultes fréquentant assidûment certains stades de football et certaines salles de foot d’intérieur. Les terrains de Montrouge sont concernés.

En effet à Montrouge entre autre, le terrain du stade Maurice Arnoux et celui du stade Jean Leizer (il me semble), sont de nouvelles surfaces synthétiques avec ces petits morceaux de pneus usagés. Vous aurez remarqué depuis plusieurs années ces « mini billes » noires qui collent à la peau et s’introduisent dans les chaussures et les vêtements.

Le soucis viendrait de ce caoutchouc issu du recyclage de pneus usagés, répondant aux normes pour des pneus mais par du tout pour un contact répétitif avec l’être humain ; des normes beaucoup plus restrictives s’appliquent pour les jouets en caoutchouc par exemple. La dégradation de ces particules de caoutchouc dans le temps, leur volatilité, et l’émission de gaz liée à la chaleur développent d’autant les risques.

Le principe de précaution commence à être appliqué dans différents pays avec l’interdiction d’utilisation de ces pneus usagés sur les pelouses synthétiques. D’autres granulats plus chers il est vrai mais bien plus sûrs pour la santé, répondent à des normes cohérentes et sont déjà vendus par les industriels. Il semble peu anodin que des industriels aient développé et mis à disposition des alternatives de matière première dans leur catalogue alors que les pneus usagés sont gratuits, et même rapportent de l’argent quand on les collecte !

Pour nous montrougiennes et montrougiens que faire ?

Pour se prélasser ou jouer de façon plus amateur, les squares sont évidemment à privilégier mais quand on fait du sport sur les stades de la ville quelles solutions seraient préconisées en attendant ?

  • se laver rapidement les mains et autres surfaces en contact ;
  • prendre une douche après avoir joué sur ce type de pelouse ;
  • éviter tout contact avec une blessure ;
  • éviter toute mise en bouche !
  • Enfin, rénover ces stades avec de nouvelles particules saines semblent un budget à prioriser par la municipalité.
Origine de l’article

Cette alerte est partagée suite à la vision du reportage d’Envoyé Spécial diffusé sur France 2 hier soir (jeudi 22/2/2018) et disponible gratuitement en replay pendant quelques jours sur votre télévision ou via internet (début à la 34ème minute de l’émission).  La véracité des éléments évoqués (caoutchouc toxique et cancérigène) sera certainement beaucoup mise en question du fait qu’elle engage certaines responsabilités et des intérêts multiples. Intérêts industriels mais aussi locaux quand on sait que ces terrains sont dits très économiques car ne nécessitant que très peu d’entretien. Le débat sur ce dernier point ne sera pas lancé bien qu’on puisse garder à l’esprit l’envie d’étudier l’intérêt comparatif de pelouses en herbe en terme d’emploi local… voir peut-être même en terme d’environnement contrairement à une étude rapide.

On a vu que des solutions existent pour rénover ces terrains synthétiques, que le principe de précaution doit prévaloir en la matière et qu’au delà de s’être posé des questions qui semblent aujourd’hui de bon sens, les élu-es doivent réfléchir rapidement sur cette question pour notre santé et celle de nos enfants.